( corps… encore ! ) médecine chinoise

Autour de mon travail sur le corps, j’ai la grande joie de commencer des études en médecine traditionnelle chinoise à l’école Chuzhen, c’est passionnant !
Une année pour entrevoir les fondements théoriques, couplés à un module Anatomie et Anatomie palpatoire
On verra pour la suite… 🙂

Ce qui me touche et m’intéresse, au delà de la dimension thérapeutique, c’est la vision globale du corps dans la médecine et la pensée chinoise.
Un corps lié au monde tant politique que naturel, à ses états, à ses changements.
Tout est en mouvement perpétuel, tout est relatif, les contraires se complètent et se tempèrent.
Les concepts de Qi, Jing, Shen ou Yin Yang ne sont pas évident à appréhender de prime abord.

Les 5 systèmes organiques forment un tout, ils s’influencent et sont interdépendants. Le corps est un, et désigne aussi bien le mental, que la chair, la pensée, les organes, viscères, tissus, ou les émotions. Cette vision englobe les dimensions sensorielles, émotionnelles, physiques et les influences extérieures. Dans la théorie des Organes et des Viscères (théorie Zang Xiang) il y a unité et correspondances entre l’homme et son environnement, entre notre organisme, ses états, et le monde naturel et extérieur (contexte de vie, contexte social, saisons, climat, propriété des éléments..) pour accompagner et soigner.

La dénomination souvent poétique et philosophique des organes, de leur physiologie ou des influences pathologiques, est en corrélation avec leurs fonctions, leur influence… et c’est un délice. Le coeur est l’empereur, la peau la demeure mystérieuse, le sang la mer du Qi… et avoir du courage se dit en chinois « avoir une grosse vésicule biliaire » 😋